Lorsqu’un membre de la communauté musulmane décède, il est essentiel de manifester son soutien à sa famille et ses proches en présentant ses condoléances. Si vous ne connaissez pas les us et coutumes de cette religion, voici quelques exemples de messages de condoléances traditionnels dans l’islam.
5 formules de condoléances traditionnelles dans l'islam
Voici cinq exemples de formules de condoléances islamiques utilisées couramment. Vous pouvez les envoyer suite à la perte d’un membre de la famille, d’un ami ou encore d’un collègue musulman :
- Allah i sabarkoum : Qu’Allah vous donne la patience face à l’épreuve de la mort.
- Allah y rahmou, Allah yrahmou : Qu’Allah lui pardonne et le bénisse.
- Inna lillahi ma akhadha wa lahou ma a’ta, wa koullou chay-ine indahou bi ajalin moussama fal taçbir wal tahtassib : Allah reprend un jour ce qu’il donne. Toute chose lui appartient et chaque chose a une fin définie par Lui. Soyez patients.
- Allah i sabarkoum : Qu’Allah vous donne la patience face à l’épreuve de la mort.
- Inna lillah wa inna ilayhi raaji’oun : À Allah nous sommes, et à Lui nous retournons.
La foi apporte souvent beaucoup de réconfort à une personne croyante en deuil. Vous pouvez aussi présenter vos condoléances avec une Sourate du Coran.
« Dans la religion musulmane, il y a une citation qui dit : C’est à Dieu que nous appartenons, c’est vers Dieu que nous retournons. On sait qu’on est de passage sur terre et qu’un jour ou l’autre il sera venu le moment de rencontre Allah. », explique Khadidjia Louanoughi.
Ainsi, vous pouvez présenter vos condoléances la sourate 62, verset 8 : « Chaque âme goûtera à la mort ».
Quand présenter ses condoléances à un musulman ?
Lorsque vous présentez des condoléances, il est capital de respecter les croyances religieuses du défunt et du destinataire de votre message. En effet, les condoléances ne se présentent pas toujours de la même manière ou au même moment.
Dans l’islam, le message de condoléances doit être envoyé dans les trois jours après le décès. Passé ce délai, elles sont considérées comme trop douloureuses à recevoir. Khadidjia Louanoughi, aumônier musulmane à l’hôpital Cochin de Paris, confirme cette tradition :
« Dans la religion musulmane, les condoléances se présentent dans les trois jours suivants le décès. L’idée est de ne pas étendre la période des condoléances. Il ne faut pas remuer le couteau dans la plaie des familles en deuil. »