“Je veux que nous puissions continuer à enterrer dignement nos proches », a indiqué Emmanuel Macron ce mercredi, lors de son allocution. Une phrase qui semble faire écho à la première période de confinement, qui limitait à 20 le nombre de personnes pouvant assister à une cérémonie funéraire. Si cette jauge maximale est levée depuis le 1er juin, le chef de l’État n’a pas exprimé sa volonté de la réinstaurer. Cependant, le Premier ministre Jean Castex a précisé, lors de sa conférence de presse de jeudi soir, que les lieux de culte resteraient ouverts pour les enterrements pendant le confinement, dans la limite de 30 personnes. Cette limitation comprend, en plus des proches du défunt, le personnel des pompes funèbres (porteurs, maître de cérémonie), mais aussi le prêtre, le diacre ou le laïque présidant la cérémonie. Aucune précision n’a été apportée concernant les cérémonies dans les cimetières.
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Les cimetières restent ouverts
Si certains avaient été contraints de fermer leurs portes en mars dernier, le chef de l’État a affirmé, cette fois, qu’ils resteraient ouvert. Lors du précédent confinement, certaines communes avaient décidé de les fermer complètement, ou d’appliquer des horaires d’ouverture plus stricts. Mais face à la demande des citoyens, des arrêtés préfectoraux avaient finalement permis leur réouverture dans plusieurs villes. En Guadeloupe, certaines communes ont décidé de fermer ou de contrôler l’accès de leurs cimetières, comme à Basse-Terre, où l’entrée va être limitée à six personnes en même temps.
Quels rituels mettre en place pour honorer nos morts à distance ?
Pour la fête de la Toussaint, célébrée ce dimanche 1er novembre, le premier ministre a affirmé que les Français étaient autorisés à se rendre au cimetière. Par ailleurs, les fleuristes peuvent rester ouverts jusqu’à dimanche soir, pour permettre à ceux qui le souhaitent de venir fleurir la tombe de leur proche. Un rendez-vous important selon Daniel Duigou, prêtre à Paris et délégué aux nouvelles croyances : « C’est assez banal de porter des fleurs sur la tombe. C’est un rite, c’est un geste qui remplace une parole. On en a besoin, qu’on soit vivants ou morts”, a-t-il indiqué au micro d’Europe 1. Plus de précisions devraient être apportées aux opérateurs du funéraire et aux familles dans les prochains jours.
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