Organiser un lâcher de ballons pour un enterrement


Prévoir un lâcher de ballons colorés dans le ciel en guise d’au revoir à un proche lors d’un enterrement est un joli symbole. Pour cela, il suffit de les gonfler à l’aide d’un gaz inerte et ininflammable comme l’hélium ou l’azote.

Si vous souhaitez ajouter des messages à chaque ballon, prévoyez du papier très léger pour qu’ils puissent s’envoler malgré le poids du papier. Dans l’idéal, les ballons doivent être gonflés entre 5 à 6 heures avant le lâcher. Attention, pour des raisons de sécurité, ils ne doivent pas être attachés entre eux, ni comporter de matériaux métalliques.

Comment organiser un lâcher de ballons lors d’un enterrement ?

Quelques minutes avant le lâcher de ballons, l’officiant pourra conduire l’assemblée dans un endroit dégagé (sans arbres ni pylônes) en tenant compte de l’orientation du vent. Quelques personnes peuvent distribuer les ballons aux invités pendant que le maître de cérémonie expliquera la symbolique de se lancer.


Pas si écolo que ça…

Les ballons en latex présentés comme biodégradables ne le sont jamais vraiment à 100 % et leurs fragments finissent souvent dans les forêts, les champs et la mer. Ils risquent alors d’être ingérés par les oiseaux et les poissons… et de provoquer chez eux une obstruction, voire une occlusion digestive conduisant à leur mort. Soyez donc raisonnables en termes de quantité de ballons lâchés.

Que dit la loi ?

Un lâcher de ballons doit faire l’objet d’une déclaration préalable en préfecture ou dans la mairie de la commune où se tient la cérémonie d’enterrement. En effet, les ballons et les lanternes entrent dans le cadre de l’Art. L.541-46 et de l’Art. L.216-6 du Code de l’environnement.

Certains départements les interdisent dans le souci de protéger la faune et la flore et limitent leur nombre. D’autres demandent de remplir un formulaire 3 semaines minimum avant le jour J, notamment lorsque le lancer doit se faire non loin d’un aéroport ou d’un aérodrome. En effet, le maire, la gendarmerie, les services de police aux frontières et les services de l’aviation civile seront consultés avant que cette autorisation ne soit accordée. Dans le cas d’un enterrement, ce délai est impossible à respecter. Il est donc préférable de se renseigner au préalable auprès de sa préfecture afin de connaître les règles appliquées.

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