(VIDÉO) Deuil d’un animal : un deuil comme les autres !


Irene Combres est accompagnante du deuil animalier. Avec Option-Bonheur, cette amoureuse des animaux a souhaité apporter un « soutien et une écoute précieuse à des personnes endeuillées qui souffrent de ne pas être écoutées par leur entourage « , explique-t-elle.

Faire le deuil de son chat : une douleur souvent minimisée

« Généralement, les personnes qui viennent me voir se sentent seules et isolées ». Cette mise à l’écart, Irène l’explique par le tabou du deuil qui force au silence en France. « Le deuil humain est déjà trop souvent minimisé alors le deuil animalier, n’en parlons pas !« , affirme-t-elle. Pourtant, un foyer sur deux possède aujourd’hui un animal de compagnie et ces compagnons à quatre pattes ont une place de plus en plus importante dans nos vies. « La perte d’un chat peut provoquer la même douleur que celle d’un proche, surtout quand ce félin était le seul compagnon de vie de son maître « , explique Irène. « Il faut éviter les comparaisons. Aucun deuil ne se ressemble. »


Les conséquences du deuil non reconnu de l’animal

L’impossibilité d’exprimer ses émotions suite à la perte d’un animal peut créer des traumatismes. Les endeuillés sont tellement secoués par la perte et honteux de la peine ressentie qu’ils osent rarement demander de l’aide. On parle alors de deuil non reconnu. « Le silence auquel il condamne peut conduire à la dépression, voire au suicide », explique la spécialiste. Le deuil animalier doit être pris en charge comme un deuil à part entière, au même titre que le deuil d’un proche.  » J’ai l’espoir que la société française prenne en compte la réelle place que l’animal occupe aujourd’hui, celle d’un membre de la famille à part entière. »

Une personne de votre entourage a perdu un animal ? Consultez nos cartes de condoléances pour la perte d’un chat ou d’un chien. 

Deuil d’un animal : vers plus de reconnaissance

Malgré le tabou que représente le deuil d’un animal, Irène a pu observer une évolution dans sa prise en charge« Plus jeune, lorsque je faisais euthanasier mes animaux, on me remettait leurs corps dans un sac poubelle. Maintenant, les vétérinaires ou les pompes funèbres animalières utilisent des urnes proches de celles utilisées pour un défunt. Ça rend les choses moins brutales et moins difficiles. » Les animaux prennent de plus en plus de place au sein des familles et la prise en charge du deuil animalier doit s’adapter en conséquence.  

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