Je n’avais que six ou sept ans lorsque je vis pour la première fois un jeune enfant sur le pas de la porte de ma chambre. Il semblait triste, assis sur le sol, replié sur lui-même. Ce jour-là, j’ai eu très peur et j’ai immédiatement fermé la porte. Je n’étais pas prête ! Je vivais dans une vieille maison et il m’arrivait d’entendre, de voir ou de ressentir des choses étranges. Ce n’était d’ailleurs pas un sujet tabou avec mes parents. Même notre chien apportait des jouets contre les murs, comme s’il voulait jouer avec quelqu’un que nous étions incapables de voir.
Durant mon adolescence, je me sentais à l’écart du monde et des autres élèves. Pourtant, joyeuse et téméraire, je préférais me promener avec mon chien que d’aller à des fêtes. Les jeux de séduction ne m’intéressaient pas. J’éprouvais plus de joie à marcher en pleine nature avec ma mère. Elle me racontait les signes qu’elle recevait de notre famille décédée, tout en cueillant des herbes et des plantes. Un jour, alors qu’elle faisait la vaisselle, sa tante est apparue assise sur le radiateur de la cuisine. On l’a appris plus tard mais au même instant, elle décédait.
À la maison, on a toujours parlé de la mort avec légèreté
À la maison, on a toujours parlé de la mort avec légèreté. Ma mère et ma grand-mère avaient l’habitude de tirer les cartes et de prédire l’avenir. Bercée ainsi dans une atmosphère de rires et de joies, je rêvais de pouvoir un jour faire comme elles. Ma mère me disait de laisser les choses venir d’elles-mêmes. Il me fallut attendre quelques années pour qu’enfin se révèle à moi, ma vraie main, mon ressenti personnel sur l’autre vie. Cela s’est produit à la veille de mes 30 ans. Là, je me suis mise à dessiner des anges. Puis, petit à petit, j’ai commencé à utiliser un pendule pour communiquer avec les esprits. Un jour, j’ai aperçu un visage à l’intérieur du cristal, avec de grands yeux bleus.
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Mon ange et mes ancêtres m’ont aidé à vaincre ce mal
Comme beaucoup j’ai traversé un désert de silence pour braver une maladie, un cancer de la thyroïde. Un jour, lorsque je suis entrée dans l’hôpital, j’ai remarqué une personne se tenant près d’un groupe. C’était un homme blond, très grand. C’était mon ange, mais à l’époque, je ne réalisais pas. Toutefois, je me sentais protégée. Cet ange et mes ancêtres m’ont aidé à vaincre ce mal. Ils m’ont préparé ! Oui, c’est ainsi que je l’ai compris. Ils m’ont fait voir combien la vie est belle et vaut la peine d’être vécue. J’ai pu lors de mes opérations et traitements, me ressourcer et affronter tout ce qui m’était inutile : la douleur, le remord, les craintes, les méchancetés et l’indifférence. J’ai tout envoyé promener et me suis rebâtie une vie saine et sereine.
Être Messager des Anges et transmettre aux autres, c’est cela ma voie
Un jour, ma main guidée par l’invisible se mis à écrire « Je suis vivante ! Oui, ici tout est vie et beauté ma chérie. Je t’aime. Ta mamy » Ces premiers mots reçus, et le passage de l’Archange Gabriel en ma maison, furent l’illumination de ma voie. Elle est ensuite apparue au pied de mon lit. C’était la veille de connaître les résultats d’une opération que je venais de subir. Je me suis sentie apaisée, alors que quelques secondes plutôt, j’étais très anxieuse à l’idée de savoir si mon opération avait fonctionné et si j’était débarrassée de ma tumeur.
Être Messager des Anges et transmettre aux autres les messages pouvant leur procurer aide et réconfort, c’est cela ma voie. Le souffle qui me guidait depuis mon enfance continua d’influer une énergie plus grande, comme une quête de sa part ou une demande. J’ai compris, après des années d’aides aux autres, que j’avais ce petit quelque chose qui a poussé, un ange à me retrouver sur cette Terre afin d’ouvrir au monde sa parole en un ouvrage qu’il m’a transmis « Le journal d’un Ange ». Il a guidé ma plume pour cet écrit et me seconde lorsque des entités me visitent.
La mort et les anges sont mes compagnons de vie
J’ai donc découvert peu à peu qu’il est simple d’écrire la voix des anges quand ils sont comme réalité de la vôtre depuis toujours, mais aussi qu’il est bon d’aider ! Je ne suis point différente, j’ai juste la main d’un guide et l’aile d’un ange avec moi. Chacun de nous a diverses capacités de ressentir l’invisible et de découvrir les richesses du monde, mais nous avons tous une rencontre avec la mort un jour ou l’autre à faire.
Je n’ai pas peur de la mort. Pour moi, elle est comme une compagne de vie. Je la nargue quelquefois en riant de mon départ, mais elle sait combien je la respecte et aime aider sa voie. Car prendre des vies et les mener au refuge de leurs monde est un dur labeur. Côtoyer des âmes en peine, les aider à appréhender le passage de façon plus joyeuse est ma petite contribution au bien-être de la vie.
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