« 13 ans… à t’imaginer une voix, proche de Alf, pour donner vie à tes pensées. Ou à faire croire aux autres que je parlais le chien, que je comprenais tes aboiements. Je mentais, je n’y comprenais rien. A part cette nuit, où j’ai compris que tu avais trop mal. ( …) Je perds mon voyou, ma joie, mon réveil, mes excuses, mon spectacle, mon enthousiasme, ma boussole… » Tel est le long message déposé le 6 janvier 2019, sur Twitter par Michaël Youn, humoriste et acteur, pour dire au revoir à Robbie, son compagnon à quatre pattes depuis 13 ans.
Un bel hommage pour dire son attachement mais non dénué d’humour : « Tes derniers mots m’auront encore bien fait marrer : pas de fleurs sur ma tombe SVP, uniquement des quiches lorraines ! ».
Comme 95% des Français, en perdant son chien, Michaël Youn a l’impression de perdre un membre de sa famille. Son témoignage rappelle celui de Michel Fize, sociologue au CNRS qui avait raconté la douleur provoquée par la perte de son chien Will dans un livre (voir la vidéo). « Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse ressentir un tel chagrin pour un animal ». Il affirme même qu’il aurait « volontiers donné quelques années » de son existence pour prolonger celle de son chien.
Dans son livre « Merci Will et à bientôt », l’homme de 67 ans brise le tabou qui entoure la perte d’un animal. Oui, ce deuil peut engendrer une grande souffrance dont il est dur de se remettre…
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