Perdre un ami est une terrible épreuve. Une étude australienne vient de montrer que la mort d’un ami proche affecte de manière significative le bien-être physique, psychologique et social d’une personne pendant au moins quatre ans.
La perte d’un ami proche : un deuil à ne pas négliger
« Ces résultats soulèvent de graves inquiétudes quant à la manière dont nous gérons le deuil de personnes confrontées à la perte d’un ami proche », a déclaré le Dr Wai-Man Lui, auteur de cette étude. » Nous savons tous que lorsqu’on perd un conjoint, un parent ou un enfant, on est susceptible de souffrir pendant une longue période. Pourtant, les employeurs, les médecins et la communauté n’attendent pas que la douleur soit aussi complexe à gérer quant il s’agit de la mort d’un ami proche, ce que la plupart d’entre nous connaîtront. La mort d’un ami est une forme de chagrin privé de son droit. Cela laisse les gens sans le soutien et les services dont ils ont besoin pendant cette période très traumatisante de leur vie. »
La nécessité de services de santé adaptés pour accompagner lors de la mort d’un ami proche
Ainsi le Dr. Liu appelle les praticiens et les décideurs politiques à repenser leur façon de gérer le chagrin des personnes après la perte d’un ami.
« Nous devons reconnaître que la mort d’un ami proche a de graves conséquences, et proposer des services de santé et des services psychologiques pour aider ces personnes le plus rapidement possible. »
L’étude révèle aussi que les hommes se remettent plus rapidement que les femmes d’une telle épreuve : «Nos données peuvent conforter l’hypothèse selon laquelle les femmes partagent des liens plus étroits et ont des liens socio-émotionnels plus importants que les hommes»
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