Mortem, le magazine qui change notre regard sur la mort
Parler de la mort pour en avoir moins peur, l’apprivoiser pour la vivre plus sereinement… L’idée de ce magazine est née pendant le confinement. Nous étions au mois d’avril. Le pays entier se trouvait dans un état de sidération. Un virus semait la zizanie et venait durement nous rappeler notre condition de mortels. De nombreuses familles apprenaient l’impensable : par précaution sanitaire, elles ne pourraient pas accompagner leur proche en fin de vie, ni assister à ses funérailles. Étions-nous prêts à perdre notre humanité, à se priver de rites essentiels pour combattre la mort ? Mon amie Vanessa Krstic venait de créer New Witch, un trimestriel pour « réveiller la sorcière qui est en vous ». Une idée originale et porteuse de sens. « Et si on lançait un titre sur la mort ? », lui ai-proposé.
La mort, un sujet passé sous silence
La bonne nouvelle est tombée en septembre. Le groupe Burda Bleu me suivait dans cette aventure ! La mort allait s’inviter dans les kiosques, en beauté et en douceur avec Mortem. Des souvenirs sont remontés. Toutes ces fois où des journaux m’avaient refusé des articles traitant de la mort et du deuil. « Trop triste », « trop déprimant ». La France comptait plus de 610 000 morts par an mais il ne valait mieux ne pas en parler, ni d’eux, ni des deuils que leur disparition provoquait. Une aberration. Lasse, j’avais fini par créer mon propre site, Happy End, pour aborder ces sujets tant redoutés, qui me semblaient essentiels. Avec Mortem, j’allais pouvoir poursuivre cette quête : sortir la mort du silence dans laquelle nous l’avons enfermée. Lever le tabou qui l’entoure et nous libérer de nos peurs.
Mortem, un doux objet de réflexion
Mortem a été conçu comme un objet de réflexion, doux, poétique, esthétique.
Dans ce premier numéro, vous trouverez :
- Des interviews et des portraits de personnalités : Marie de Hennezel, psychologue, spécialiste de la fin de vie, s’inquiète des dérives de notre société hygiéniste qui nous prive d’accompagner ceux qu’on aime, Anne-Dauphine Julliand, maman de deux petites filles décédées, raconte son chemin de deuil et l’importance de la consolation, et L’Homme Etoilé, infirmier en soins palliatifs, auteur de deux BD aux éditions Calman Lévy, se confie sur son métier, ses patients et la façon dont il fait rayonner la vie au seuil de la mort.
- Des rituels qui aident à avancer après la perte d’un proche, mais aussi des pistes pour répondre aux nombreuses questions de nos enfants sur la mort
- Le portrait de trois professionnelles du funéraire qui vivent la mort au quotidien
- Une enquête sur le tatouage, comme objet d’hommage à nos défunts
- Un reportage sur la première forêt cinéraire de France à Arbas
- Et d’autres jolies surprises encore…
Merci pour vos messages
Depuis la sortie du magazine Mortem, vous êtes très nombreux à nous écrire et à vous réjouir de la sortie de Mortem. Comme s’il venait combler un vide, répondre à un besoin, reconnaître la douleur de l’absence… MERCI pour vos retours si précieux, et vos encouragements ! Ils sont des cadeaux précieux.
Certains d’entre vous ont fait plusieurs kiosques sans trouver Mortem. Il est distribué partout en France, en Suisse, en Belgique mais à 30 000 exemplaires, alors il faut parfois faire preuve de patience. Voici la listes des lieux de vente pour vous aider à le trouver et lui permettre une longue et belle vie.
Trouvez le magazine Mortem en France, en Suisse et en ligne
- Télécharger la liste des points de vente où trouver Mortem en France
- Télécharger la liste des points de vente où trouver Mortem en Suisse
- La liste des points de vente de Mortem en Belgique
- Télécharger Mortem en format numérique
N’hésitez pas à parler du magazine autour de vous, à le déposer dans vos salles d’attente, votre entreprise de pompes funèbres, à le faire connaître aux étudiants en école d’infirmières ou de médecine, à en faire cadeau à un.e ami.e qui a perdu un être cher…
Ensemble, j’en suis certaine, nous pouvons briser le silence autour de la mort, apprendre à l’appréhender plus sereinement et ainsi, mieux savourer la vie.
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