Nettoyer un lieu marqué par un décès peut avoir de fortes conséquences psychologiques. Julien Martel, nettoyeur de scènes de crime, a choisi de libérer les familles endeuillées de ce poids, en fondant le Groupe N.A.D. Lui-même, à titre personnel, a été confronté à été un homicide dans un domicile, et s’en souvient encore. “Tout ce que l’on voit dans ces moments-là a un impact psychologique à long terme”. Spécialiste de la décontamination et de la désinfection des lieux après-décès, le Groupe N.A.D. intervient depuis janvier 2017 aux domiciles de particuliers suite à la découverte tardive d’un défunt ou après un suicide. Dans le cadre d’une scène de crime, le Ministère de l’intérieur et les forces de l’ordre peuvent également le réquisitionner.
Nettoyeur de scènes de crime : un métier qui laisse des traces
Si enfant, il rêvait de devenir gendarme ou militaire, aujourd’hui, son quotidien est tout autre. Chaque jour, il fait face à la mort et pour lui, il est important de parler de son métier. “Ça me permet d’évacuer”. Aucune raison de le cacher à ses enfants ! “J’en parle avec eux. La mort est un sujet de société. Il faut arrêter d’en faire un tabou”, affirme-t-il.
La vie après la mort, il en est témoin
Un de ses vêtements qui se soulève, une lumière allumée alors que le compteur électrique est hors tension, une atmosphère très pesante dans une pièce en la débarrassant des affaires du défunt…. Au fil de l’entretien, Julien nous fait part d’étranges phénomènes. Autant d’expériences vécues qui ont fait vaciller ses convictions. “Pourquoi il n’y aurait pas quelque chose après la mort ? Si un de mes confrères ose dire qu’il n’a jamais vécu quelque chose de bizarre dans un logement, qu’il m’appelle ! »
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