Qui dormira avec papa ? C’est la question cruciale du soir chez Tom et Charli. Et aucun des deux frangins n’est prêt à céder son tour… Même si de leur papa, il ne reste que des cendres.
Parler du deuil d’un papa avec légèreté et humour
Ce joli court-métrage intitulé « Je suis une poussière d’étoile » relève le défi de parler du deuil d’un papa avec légèreté et humour et délivre un message positif : la vie continue coûte que coûte ! « Ce n’est pas parce que l’on parle de la mort que cela doit nécessairement être triste. Quand on est confronté à un deuil, il y a toujours un moyen de se relever. Chacun trouve son petit stratagème pour rester en communion avec l’être aimé et cheminer dans son deuil, et parfois cela passe par une croyance. », expliquent Amélie Prévot, et Marion Christmann, les deux comédiennes et scénaristes du court métrage.
Outre le joli message d’espoir apporté, ce film a le mérite d’attirer l’attention sur une minorité invisible : les orphelins, des enfants qui ont perdu leur père, leur mère ou leurs deux parents. Ils sont aujourd’hui 610 000 en France, et représentent un enfant par classe. Ce sont des enfants dont on parle très peu mais dont la situation familiale aura forcément un impact sur leur construction personnelle et professionnelle.
Une récente étude menée par l’OCIRP a montré que 38 % des enfants orphelins éprouvaient des difficultés de concentration, 34% des problèmes liés à l’apprentissage et 27% avaient, suite au drame, eu des résultats scolaires en baisse… Or, à l’heure actuelle, les professionnels en lien avec ces enfants (éducation, social…) sont encore trop peu formés pour leur proposer un accompagnement de qualité.
À écouter
- Comment parler de la mort aux enfants ? Les conseils d’Hélène Romano dans Happy End, le podcast
- Sans toi, saison 1 : Des orphelins célèbres prennent la parole
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