Larrazkena

Présentation

Larrazkena propose la création de stèles personnalisées sur-mesure dans toute la France.

La sépulture n’est pas la dernière demeure, elle est le prolongement de la maison des vivants.

Je suis Anne, créatrice de stèles. 

Chaque stèle que je crée est unique et correspond à ce qu’une personne, croyante ou non croyante, veut exprimer sur un être cher.

J’accompagne les familles qui le souhaitent dans leur projet de monument funéraire, toute religion confondue. Je m’appuie sur le récit de vie.
Je suis typographe et graphiste, formée et diplômée de l’école Estienne à Paris.
Mon métier est de donner forme à des idées, un concept, une histoire.
Il y a quelques années, la vie m’a mise en relation avec le décès de mes parents.
Mon père est basque, ma mère vient de Bretagne.
Mon père affectionnait les stèles discoïdales basques et dès mon enfance, il me les a fait découvrir.
Il avait étudié à l’école Boulle en design métal, l’histoire de l’art était l’une de ses passions, ainsi que le savoir-faire des multiples artisans basques et d’ailleurs.
Il est décédé il y a 4 ans, dans son village basque.
Il avait, avec ma mère, organisé leur dossier aux pompes funèbres.
Tout était réglé.
Voici ce qu’ils avaient écrit dans leur dossier :
Inscription de leurs deux noms : Martiréné et Gloaguen.
Et inscription d’une croix chrétienne catholique.

Une volonté d’incarnation

Assez rapidement, j’ai pris la décision de créer une stèle, alors que mon père ne l’avait pas stipulé.
En l’absence d’indication claire et de desiderata exprimés, je suis allé puiser dans l’histoire de mes parents.
Ma mère a suivi son mari au Pays Basque, elle lui a survécu pendant 1 an et demi, a été soignée en section Alzheimer en maison de retraite dans le village natal.
Il n’était ainsi pas question de faire graver une croix basque, ma mère ne pouvant se reconnaître dans ce signe.
J’ai répondu « au brief » de mes parents quant à l’inscription des deux noms, de la croix chrétienne, et j’ai créé un motif aquatique, celtique, marin, qui rend hommage aux origines de ma mère, fille et petite-fille de marins bretons.
Intrinsèquement, on peut y voir les symboles de la croix basque et du triskell.
J’ai apporté toute la liberté typographique : la grande liberté des césures entre les noms, l’association des capitales et des bas de casse.
À la fois sobre et dense de sens, la stèle n’impose rien mais invite à méditer sur la mort peut-être mais aussi sur la vie si on se souvient que l’océan est le berceau de la vie.

Parce que les signes touchent les émotions, touchent le cœur

Je me pose des questions sur les matériaux, les couleurs de la pierre, son rapport au végétal dans les cimetières.
Je travaille avec des marbriers graveurs locaux, qui gravent à la main, de manière artisanale et traditionnelle.
Je réinvente ce qu’est la stèle et ce que l’on peut faire avec elle aujourd’hui.
J’utilise ce support en toute liberté et en très fine relation avec les familles.
Je peux m’éloigner des symboles traditionnels pour proposer des signes qui parlent à la société d’aujourd’hui.

Une manière de se tenir aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits

Je me propose de vous apporter mon savoir-faire.
Ce qui importe, dans ce dialogue entre les mots et les images, c’est de porter la quintessence de la personne, au travers des symboles.
Mais c’est surtout de créer des récits.

Unicité

Le modèle est déposé à l’INPI (Propriété intellectuelle).
Et parce que ce qui est livré lors de l’échange est dense, émotionnel et mémorial, je conserve cette mémoire et propose un service global : écriture d’une biographie, en vue d’un journal local, ou d’un livre, à destination des familles, et création de faire parts, de cartes de remerciements.

Les stèles : la mort comme rite de passage

Elles sont plantées en terre, à la verticale de la tête du mort dont le corps est orienté face au soleil levant.
Composées de deux parties distinctes, les stèles discoïdales superposent un carré (ou trapèze) et un cercle.
Symboles universels, ces deux formes disent la fonction du monument : le passage du carré au disque suggère celui du défunt de la terre vers le ciel.
D’aucuns y voient un aspect anthropomorphe, le disque figurant la tête et le socle le corps.
Les tombes discoïdales ne sont pas l’apanage du Pays Basque.
On en trouve ailleurs en France mais aussi au Maghreb, en Syrie, Suède, Italie, Espagne, Portugal, Turquie, Russie, Bulgarie, Norvège. Elles parlent à toutes confessions confondues : chrétiennes, judaïques, musulmanes, bouddhistes, laïques.
Au plaisir de vous écouter et d’échanger, dans la France entière.

LARRAZKENA

LARRAZKENA est le nom de la maison de mes grands-parents au Pays Basque.
Cela signifie « automne » en basque.
Dès que j’ai commencé la création de la stèle de mes parents, sur mon ordinateur, j’ai ouvert un dossier « LARRAZKENA », de manière intuitive, et certainement culturelle. Car au Pays Basque, et spécifiquement lors des obsèques, les défunts sont identifiés avec le nom de la maison de leurs ancêtres.