Chaque jour sur Happy End, vous êtes nombreux à témoigner de signes reçus d’un défunt, phénomènes que l’on nomme des VSCD (Vécus Subjectifs de Contact avec un Défunt). Malgré l’absence de preuve, les milliers de témoignages recueillis à travers le monde nous incitent à envisager une possible vie après la mort. Patricia Serin, psychologue clinicienne et psychothérapeute, et membre actif de l’INREES nous explique comment décrypter ces signes.
Un VSCD, une expérience très subtile et impossible à reproduire
À seulement 19 ans, Patricia Serin expérimente une NDE (Near Death Experience). Cet événement, elle le qualifie d’« expérience aux limites de la mort ». Marquée à vie par cette expérience, elle s’intéresse alors à ce qui survient pendant et après la mort. Aujourd’hui psychologue clinicienne et psychothérapeute, Patricia cherche à mieux comprendre et expliquer les signes reçus d’un proche défunt. « Ce sont des expériences très subtiles et impossibles à reproduire. Les personnes en deuil font l’expérience directe d’une sensation, d’un contact entre un défunt et lui-même, sans intermédiaire. », explique la psychologue. Ces signes peuvent prendre différentes formes : « Ça peut être des sensations, l’impression d’une présence, un contact ou encore des VSCD symboliques avec des animaux. »
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On peut demander de l’aide à nos défunts
Les VSCD interviennent généralement dans les deux ans après le décès. Mais les défunts peuvent intervenir plus tard dans dans d’autres situations. Lors de situations dangereuses pour les mettre en garde ou leur éviter un accident ou suite à une demande formulée de leur part. « Il est possible de demander de l’aide à un proche décédé. Il y a beaucoup de témoignages de personnes persuadées que leur proche les a aidé à avoir un examen par exemple. »
Si certaines personnes en deuil reçoivent un ou plusieurs signes d’un défunt, il arrive que d’autres n’en reçoivent jamais. « Ce n’est pas parce que vous avez très envie de recevoir un signe […], que vous le demandez, et que vous l’obtenez « , précise Patricia. Pour les endeuillés, cette réalité peut être difficile à accepter. Pourtant, ça ne signifie pas que le défunt refuse d’effectuer un contact. « Il n’y a pas de lien d’amour avec le fait qu’on puisse ou pas recevoir un signe malgré qu’on en ait vraiment besoin et envie. »
Les VSCD apaisent les endeuillés
Pour les personnes en deuil qui ont la chance de recevoir un signe de leur proche défunt, il est intéressant de s’interroger sur les effets d’un tel contact sur le processus de deuil. « Ces VSCD apaisent les endeuillés naturellement. […] Imaginez un parent dont l’enfant a disparu. Cet enfant vient leur parler, ils sentent son odeur, ils ont l’impression de le toucher… Pour eux, c’est fantastique « , explique Patricia. « Et ce n’est pas parce que ce phénomène apaise sur le moment qu’il va par la suite les empêcher de faire leur travail de deuil. »
D’ailleurs, selon la psychologue, la plupart des personnes ayant perdu un proche il y a plus de deux ans ne vivent plus dans l’attente d’un signe de leur part.
Voici quelques ressources pour se documenter sur ce sujet :
- Les livres de Evelyn Elsaesser et ses recherches : « Des nouvelles de l’au-delà », « Quand les défunts viennent à nous », « Contacts spontanés avec un défunt : une enquête scientifique atteste la réalité des VSCD »
- Les livres de Stéphane Allix : « Après », « le Test »
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